samedi 25 décembre 2010
jeudi 16 décembre 2010
dimanche 5 décembre 2010
L'image du corps
samedi 4 décembre 2010
La croyance
samedi 27 novembre 2010
Il neige
Devant la phrase poudreuse et calme : « il neige », on ne songe pas à poser la question : « qui est-ce qui neige? » « il neige » désigne un fait pur, un évènement sans auteur : « il y a de la neige, là, maintenant. »
Dire « je t’aime » ne dit rien d’autre. « Aimer » est un verbe de la même famille que « neiger ».
Qui est-ce qui neige? La neige.
Qui est-ce qui aime ? L’amour.
« Je t’aime » donc « il n’y a que l’amour, là, maintenant et moi je n’y suis pas. Je suis seulement celui qui formule ce qu’il y a là où, momentanément, je ne suis plus ».
Croire être l’auteur, et le seul, de ce que l’on fait, ce serait se découvrir aussi abandonné que Dieu, écrasé par les réussites autant que par les échecs. Par chance je n’ai pas cette folie-là, et d’avoir mon nom gravé sur le tombeau des livres n’y change rien.
« Autoportrait au radiateur »
Christian Bobin
mercredi 24 novembre 2010
Plaisir ou Bonheur
dimanche 21 novembre 2010
Stage en Chi Gong
Un temps pour
se connecter à la Source, cette eau claire
de l’ancienne sagesse et pour laisser jaillir la vitalité.
Allégé du bavardage mental, les exercices de Chi Gong épouseront la brise du vent, la légèreté de l’oiseau et la lenteur changeante des nuages.
Les paysages intérieur et extérieur unis par le lien sacré de la vie,
une joie profonde sans raison surgira des profondeurs de notre être.
Les Chi Gong sont des exercices de guérison qui nous viennent
de la médecine traditionnelle chinoise.
Ils agissent sur tous les niveaux :
physique, émotionnel, mental, spirituel.
Tous les détails sont à cette adresse :
Rester avec ce qui est
lundi 15 novembre 2010
Imaginaire
jeudi 4 novembre 2010
Unité
Tout ce qui monte à la surface est conflit, crée, par le réflexe de se prendre pour une fraction, une entité séparée. Lorsqu'il n'y a plus de centre de référence, ces conflits montent comme des bulles du fond de l'océan et, ne rencontrant aucun obstacle à la surface, ils disparaissent pour toujours dans l'espace vide de votre présence.
Jean Klein
dimanche 17 octobre 2010
Ne bougez plus !
S’il est une habitude mentale, c’est de tenter d’échapper à la réalité concrète.
Au nom d’une insatisfaction, d’un manque ou d’une attente qui semble inacceptable, la pensée en refus va créer un désir : transformer ce qui est.
L’espoir d’un changement va naître et mettre en action le mouvement d’aller vers, faisant perdre à celui qui l’anime, son statut originel d’Immuable. Les qualités naturelles de sérénité et de paix feront place à l’agitation, la nervosité, l’incompréhension et parfois au désespoir.
Ce désir de transformation est un leurre, un choix que le mental inflige. Plutôt que d’accepter ce qui est, il se propose par l’imaginaire de virtualiser l’existence et ainsi évite de la vivre telle qu’elle est.
Sortir de l’immobilité intérieure engendre la tension.
Rester dans l’immobilité intérieure, témoin de ce qui est, permet d’être indépendant d’un mental qui ne cesse de vouloir ce qu’il n’a pas, repousse ce qui lui déplaît et oblige en une course folle à la réalisation des désirs.
Ne transformez rien, ne changez rien, ne bougez plus.
Voyez l’œuvre de perfection s’accomplir d’elle-même.
Contemplez.
Contemplez la performance miraculeuse de l’intelligence Divine, indépendante de toute volonté humaine.
Contemplez le PARFAIT de votre vie, contemplez le PARFAIT en action par amour pour vous.
Ne cherchez plus la transformation, laissez la venir à vous.
Ne cherchez plus à vous transformer, laissez vous transformer.
Pascal Pichaud
mercredi 6 octobre 2010
Perfection
dimanche 3 octobre 2010
Pur regard
nous est donné la grâce de voir.
ne reste plus que la chose regardée,
sans personne qui regarde.
qui nous voilent la réalité.
Les savoirs nous éloignent et nous séparent.
sans vouloir, sans désir,
l’être humain s’étonne et s’émerveille.
Ce qui est là le captive et le fascine aussitôt que
le « ce qui devrait être » le lâche.
Il tient à ses idées et c’est cela qui le tient.
un défi ?
;-)uce
samedi 25 septembre 2010
Jouer
léger, joyeux.
On peut dire ce que l'on veut.
Jouer
;-)uce
vendredi 17 septembre 2010
Un grand maître !
Bouger sans effort, c'est notre nature profonde. Les raideurs sont arrivées avec l'idée que cela devrait et pourrait être autrement, drôle d'idée n'est-ce pas ? L'enfant ne sait pas ces choses, il explore la vie et se réjouit de ce qu'il trouve.
Mais les idées ne sont pas la réalité, ce ne sont que des reflets. Les tenir et ce sont elles qui nous tiennent, le monde et le corps se rétrécissent à cet imaginaire, ce monde de mots, de savoirs et de prétentions.
La bonne nouvelle c'est que l'illusion cesse dès lors qu'elle est vu.
Regarder, observer, écouter, explorer.
Le Qi Gong comme le Feldenkrais sont là pour nous aider à retrouver la réalité de ce que nous sommes.
Les cours recommencent bientôt et j'ai très hâte de vous revoir.
Luce
Vidéo trouvé sur le site
coherenceenmouvement.blogspot.com
Merci Sylvie.
mardi 14 septembre 2010
Le mirage

En fait, il s'agirait d'une usurpation. Lorsque le mirage de l'ego proclame avec certitude et orgueil « je » comme seul sujet, il commet en réalité une usurpation et une imposture. Il y a « mirage » absolu, non dans les faits mais dans l'interprétation erronée des faits par la pensée humaine ignorante et conditionnée.
mardi 31 août 2010
lundi 30 août 2010
La liberté

La liberté a un goût de solitude.
Tant que je suis sous l'emprise du petit moi, je ne suis pas libre. Il n'y a rien à apprendre de neuf à ressasser le passé. On peut juste observer ce qui est, sans l'observateur qui évalue constamment – simplement regarder ce qui fait partie de la vie : mon chat qui fait la guerre a un bouchon, le pin devant la maison qui laisse couler sa sève sur son tronc mutilé, les geais bleus qui font du bruit, le voisin qui s’en va travailler en pensant que demain sera mieux, l’arôme du café chaud qui embaume la maison, la rivière qui coule au loin.
La perception du monde que vous pensez en mouvement n’est qu’une illusion : vous pensez que tout évolue, que l’être humain s’améliore avec le temps, qu’il devient plus intelligent et vous appelez ça le progrès.
Mais l'intelligence n'a rien à voir avec l'accumulation de connaissances ; tout ce qui fait partie de ce monde a déjà été exprimé dans le temps sous une autre présentation.
Vouloir changer le moment présent c’est croire qu’on est une personne, un «je», une entité séparée avec un pouvoir. Un pouvoir grossier comme celui d’enchaîner les esclaves ou un pouvoir spirituel comme celui de vouloir changer le monde, de pénétrer le cœur des autres pour leur montrer le chemin vers Dieu.
C’est la même chose, pas de degrés dans le désir de changement, juste l’illusion de l’importance, de la hiérarchie.
Quand il y a mouvement pour changer, il y a violence.
C’est un acte d’identification qui dit à la Vie : « J’existe. »
La solitude est associée avec le vide à l'intérieur de nous, et ce vide, on veut le remplir. Mais on se trompe sur la signification du mot : la solitude n'est pas la souffrance, la solitude est une bénédiction qui dit : « J'en ai fini avec cette histoire de rêve! »
Pour entrer dans la perception directe, je n'ai pas besoin d'intermédiaire. J’ai la capacité de faire cette découverte, mais je ne le sais pas et j’interprète le vide comme la souffrance d’être seul. Je suis conditionné à l’interpréter ainsi et je suis prisonnier de cette vie que je trouve épuisante.
Voir la solitude d'une façon saine et non d'une façon névrotique, c’est réaliser que l'ouverture est là et le rêve s'évanouit. Il n'y a rien à protéger, à prolonger ,à améliorer : la réponse est toujours là, neuve, fraîche, prête à être accueillie. Elle est comme une fleur qui ouvre ses pétales, elle se donne, ne veut rien en retour.
Vous vous pensez sous tutelle?
Mais qui vous dirige à l’intérieur et à l’extérieur?
Qui a dicté les lois régissant votre intériorité?
Avez-vous conscience du fardeau que vous portez sur vos épaules de génération en génération?
Soyez conscient que chaque fois que vous acceptez de lire un nouveau livre, de suivre un nouvel enseignement, un nouveau maître, votre esprit l’intègre et l’interprète et vous vous mettez à l’enseigner aux autres selon votre perception du monde. Puis, après quelque temps la confusion s’installe, les nouvelles croyances seront reconnues comme pas assez satisfaisantes et c’est le retour de la question : que puis-je lire pour m’améliorer, pour comprendre mieux? Et le processus recommence.
Débarrassez-vous-en une fois pour toutes! Remettez-vous en question!
La Vie est là avec son énergie atomique et vous l’utilisez pour alimenter votre fardeau personnel et raviver l’histoire des générations précédentes.
Votre pensée se nourrit directement à l’abreuvoir de la Vie, la pensée vous vole l’énergie disponible pour goûter à la liberté.
Il n’y a aucune intervention à faire, restez tranquille et regardez.
Vous êtes libre et cette liberté vous dit : «Plonge la tête la première et expérimente.» La liberté n’est pas mesurable, le bien et le mal ne font pas partie de la liberté.
Sachez que la Paix est constante, stable, permanente et n’est pas attachée à une échelle de sensations, on n’est pas plus ou moins en paix, la Paix Est.
Peut-on définir l’inconnu, l’illimité, le non créé, le non exprimé par des concepts? Rien qu’en employant ces mots, on pense déjà à ses contraires et les concepts de jugement, d’identification et de savoir repartent pour un tour.
Betty
samedi 28 août 2010
jeudi 26 août 2010
Vivre en poète

"J’ai été invité à la fête de la vie et j’ai joué tant que j’ai pu". Rabindranath Tagore
Malgré les apparences, nous, les humains,
ne souffrons que d’une chose :
nous avons perdu de vue que nous habitons cette terre en poètes.
Nous ne sommes pas ici pour réussir une vie personnelle,
une vie de couple, une vie de ceci ou de cela,
et encore moins pour faire croître «l’économie».
Profondément notre vie n’a ni utilité ni but,
ce qui ne l’empêche pas d’être parfaite intelligence…
Le corps est un instrument de musique,
l’esprit est la page sur laquelle s’écrit le poème de nos vies
et nous en sommes le pur Spectateur.
Comment nous y prenons-nous pour ne pas voir cela et
continuer de vivre dans le calcul et l’inquiétude ?
Voilà la merveille à explorer ensemble
avec un esprit silencieux et joyeux.
Jean Bouchart D'Orval
mercredi 25 août 2010
Amour

"Impossible de parler de Dieu sans prononcer aussitôt
une quantité invraisemblable de bêtises.
On ne peut rien dire de Dieu, seulement parler avec lui, en lui.
Si cette phrase semble folle ou prétentieuse,
on l'entendra sans doute mieux en y remplaçant le mot «Dieu» ...
par le mot «amour» qui est son exact équivalent .
Impossible de parler de l'amour sans prononcer aussitôt
une quantité invraisemblable de bêtises.
On ne peut rien dire de l'amour, seulement parler avec lui, en lui.
...Devant la phrase poudreuse et calme : «il neige», on ne songe pas
à poser la question : «qui est-ce qui neige ?»
«il neige» désigne un fait pur, un événement sans auteur :
«il y a de la neige, là, maintenant»
Dire «je t'aime» ne dit rien d'autre.
«Aimer» est un verbe de la même famille que «neiger».
Qui est-ce qui neige ? La neige.
Qui est-ce qui aime ? L'amour.
«Je t'aime» — donc «il y a de l'amour, là, maintenant.
Il n'y a que de l'amour et moi je n'y suis pas.
Je suis seulement celui qui formule ce qu'il y a là où,
momentanément, je ne suis plus»."
Christian Bobin
jeudi 12 août 2010
Chi Gong, outil de guérison et d’éveil de la conscience.

Art traditionnel millénaire, cette pratique doit être abordée avec humilité. Les sages nous ont donné un puissant outil de guérison et de connaissance de soi, mais pour y accéder il convient de transposer avec précision et délicatesse ces mouvements dans le corps en respectant bien ses limites et ses capacités. Notre habitude à l’effort et notre tendance à l’appropriation doivent être remis en question car, pour que l’énergie circule abondamment, les muscles doivent êtres détendus.
La médecine chinoise part du principe que la maladie se développe et s’installe aux endroits tendus et comprimés qui bloquent la circulation de l’énergie. Notre médecine conventionnelle trouve aussi des vertus à ces exercices et plusieurs hôpitaux ont même déjà intégré les Chi Gong comme support à toute thérapeutique. David Servan-Schreiber fait aussi l’éloge de la méditation sous toutes ces formes ( tai chi, chi gong, yoga) dans son excellent livre: « Guérir » publié chez Robert Laffont.
Exercices énergétiques et non pas exercices physiques, il nous faut bien saisir la différence dans la pratique. Si la matière est facile et simple, la manière demande beaucoup de vigilance.
Les Chi Gong sont "Écoute" sans direction, sans but à atteindre. Ils seront exécutés chaque fois comme si c’était la première fois, et chaque fois comme si c’était la dernière fois, sans futur et sans mémoire. Les concepts de débutants ou d’avancés n’ont aucune valeur sur la Voie de la connaissance. Rien n’est à atteindre parce que ce que vous cherchez, vous l’êtes déjà. Il suffit simplement de voir ce qui empêche.
Nous partons à la rencontre des nœuds de l’égo, du bavardage mental, des automatismes, de tout ce qui tient, retient, maintient le corps dans un espace rétrécit qui gêne son bon fonctionnement.
Mis à jour par la conscience, sorti de l’ombre, les résistances cèdent à la lumière comme des fantômes qu’on aurait démasqués. Les tensions du corps se ramollissent et lâchent dès lors qu’ils sont vus. Le regard vigilant agissant comme un plus puissant guérisseur.
Chaque instant et dans l’instant les mouvements éveillent la sensation du corps, affinent la sensibilité. C’est une exploration sans fin, rencontre intime avec les profondeurs de notre Être. L’essentiel n’est pas pensé mais vécu intensément, senti.
Nous sommes condamnés ici à vivre totalement dans l’instant, dans l’accueil de « ce qui est là », sans égard à « ce qui devrait être ». L’Écoute est notre maître et l’amour notre nature véritable.
Dans cette totale disponibilité, cette absence de tout commentaires, jugements, critiques ou évaluation, le corps se détend et l’énergie se remet en route. Le rééquilibrage énergétique fait reculer les cent maladies, rend au corps sa liberté et ouvre l’esprit sur un espace plus vaste. Nous sommes alors reliés à l’Essence même de la vie, nous sommes revenus à la Source de vitalité, revenus chez soi.
Peu importe le niveau, les pratiquants retrouveront aisance et légèreté après la séance. L’écoute sans direction aura mené le mental au silence et la joie jaillira de l’instant vécu intensément.
Le silence guérit.
"Lorsque le corps est écouté, il devient vivant, habité, sensible, attentif.
Il respire et se détend. Le corps exprime ainsi au mieux la perspective intérieure.
Lorsque vous êtes dans votre axe, il le manifeste par son expansion et sa tranquillité.
Lorsque vous quittez votre axe, il le manifeste par la tension et l'agitation."
Jean-Marc Mantel
Transposé dans la vie, l’inquiétude cède à la créativité, la fatigue à la légèreté.
L’esprit désencombré des attachements au passé et de la fascination pour le futur, une porte s’ouvre sur l’éternel présent, vivant, vivifiant.
Ces exercices sont lents, faciles d’exécution, simples, méditatifs et ils s’adressent à tout le monde, tout être sensible à la recherche d’équilibre et d’harmonie.
Luce
La paix de la montagne
Personne ne comprend ce lieu mystérieux.
Ni Bouddha, ni Dieu.
Aucun saint, aucun sage ne peut l’exprimer
Par la vertu de l’éloquence, ni même par le silence.
Etudiant profondément et poussant loin nos recherches
Que nous arrivions en ce lieu,
Même si nous regardons tout le jour,
C’est comme si nous n’avions pas d’yeux.
Même si nous écoutons toute la nuit,
C’est comme si nous n’avions pas d’oreilles.
Mélodie d’une harpe sans corde,
Ou d’une flûte sans trou,
Cette musique émeut les cœurs les plus froids,
Son harmonie bouleverse l’esprit le plus ironique.
Le sujet et l’objet disparaissent tous deux,
L’activité des phénomènes et la profondeur de la sagesse
S’assoupissent.
Il n’y a plus d’anxiété, de projet, de calcul,
On ne pense plus.
Le vent tombe, les vagues disparaissent,
L’océan se calme.
Avec le soir, la fleur se referme, les gens s’en vont,
Alors la paix de la montagne devient profonde.
dans 'La pratique du zen' , de Taisen Deshimaru
mercredi 11 août 2010
mardi 10 août 2010
Méditation

La méditation est libre de celui qui médite.
Elle ne peut pas être atteinte, car est déjà là.
Aucun effort ou tentative ne peut la saisir, car elle est ce qui saisit.
Que le corps soit immobile ou en mouvement, la méditation est.
Que la bouche parle ou reste silencieuse, la méditation est.
Que la pensée soit présente ou absente, la méditation est.
La méditation est ce qui reste lorsque le vouloir méditer n'est pas.
Dans l'absence de celui qui médite, la méditation est.
Elle est l'ultime négativité et l'ultime positivité.
C'est elle qui nourrit le sens du Je Suis.
Sans forme, elle habite toutes les formes.
Sans couleur, elle habite toutes les couleurs.
Silencieuse, elle habite tous les sons.
En voulant la saisir, elle se dérobe.
En s'abandonnant à elle, elle se révèle.
Elle est présence.
Jean Marc Mantel
lundi 9 août 2010
Un corps détendu

"Le corps prolonge l'écoute et est aussi lié à elle que le reflet au miroir.
Lorsque le corps est écouté, il devient vivant, habité, sensible, attentif.
Il respire et se détend. Le corps exprime ainsi au mieux la perspective intérieure.
Lorsque vous êtes dans votre axe, il le manifeste par son expansion et sa tranquillité.
Lorsque vous quittez votre axe, il le manifeste par la tension et l'agitation."
Jean-Marc Mantel
Faire confiance

Faire confiance au désir profond... C'est lui qui vous a fait entrer dans une voie spirituelle. C'est lui qui, de manière spontanée, vous a donné le sentiment d'existence. Et c'est lui qui, de manière tout aussi spontanée, vous donnera le sentiment de non existence. Alors : se laisser faire. Faire confiance à ce qu'on est , tous, au fond de nous. Vivre pleinement l'instant présent, dans l'intensité.
Tout mène à cette non existence, pas besoin de la chercher. Juste faire confiance à cette chose, la laisser prendre le dessus...
Il y a plein de moments, dans la vie, où l'idée de la personne disparaît, où il n'y a plus que cette chose ... Les moments de joie, les moments de silence... Dans ce moments-là : voir et reconnaître cette chose... de manière à lui laisser le pouvoir.
Voilà. Rester là et faire confiance à cette chose qui se manifeste. Cette chose sait à chaque instant.
Yolande
vendredi 23 juillet 2010
Stage en Chi Gong

Un temps pour
se connecter à la Source, cette eau claire
de l’ancienne sagesse et pour laisser jaillir la vitalité.
Ancien monastère situé sur le bord de l'eau, la sérénité de l’endroit annule le temps et nous plonge dans un silence apaisant et bénéfique.
Allégé du bavardage mental, les exercices de Chi Gong épouseront la brise du vent, la légèreté de l’oiseau et la lenteur changeante des nuages.
Les paysages intérieur et extérieur unis par le lien sacré de la vie,
une joie profonde sans raison surgira des profondeurs de notre être.
Les Chi Gong sont des exercices de guérison qui nous viennent de la médecine traditionnelle chinoise.
Ils agissent sur tous les niveaux :
physique, émotionnel, mental, spirituel.
Tous les détails sont à cette adresse :
lundi 19 juillet 2010
''Perdre, cest une manière de gagner ''
''Le plus profond de cette vie ne dépend pas de notre volonté, on a peu de pouvoir sur les évènements. On ne veut pas éviter les blessures, elles sont inévitables et surement inguérissables, mais peut-être qu'on peut faire en sorte qu'elles ne tournent pas au poison.
On peut peut-être les garder propres, avec des lèvres en or.
Triompher par l'écrasement ''
mercredi 30 juin 2010
mardi 29 juin 2010
samedi 26 juin 2010
Écouter le vent

S'informer. Lire ça aussi :
http://www.legrandsoir.info/La-guerre-menee-par-l-industrie-pharmaceutique-contre-nos-santes.html
Cela ne sert à rien de se cacher la tête dans le sable et se garder dans le confort de l'ignorance.
Avoir l'esprit critique, tout lire... et sourire de tout.
Personne sait.
Celui qui pense savoir quelque chose, cherche à vous vendre sa stupidité et nous achetons n'importe quoi, n'importe laquelle théorie, n'importe quel produit. La mode !
Cessons de polluer la planète avec nos prétentions.
Écoutons plutôt les oiseaux ou Mozart, c'est le plus grand remède.
Personne vous dira que l'essentiel est gratuit.
Ce qui est là et s'offre dans la plus simple gratuité est ennuyeux vous croyez ? vraiment ?
À quoi, où plutôt à qui sert tous ces gadgets coûteux ?
Comme un petit hamster qui tourne dans sa cage, nous faisons rouler l'économie.
Sans cesse acheter quelque chose, et bien sûr, tout est à vendre :
la sécurité, la liberté, la santé, l'air, l'eau, le pétrole, le chocolat, l'amour, le bonheur, le soleil ....
y'aura toujours quelqu'un pour développer un nouveau marché, suffit juste de développer un besoin.
Si vous écoutez le vent, il vous dira pourtant qu'il ne manque rien, sauf dans votre imaginaire que le bonheur est quelque part.
Cherchez cherchez cherchez, les ''Canadian Tire'' sont heureux et sont là pour vous aider.
Chers amis, je vous salue et vous souhaite une journée ensoleillée
Luce
"Ne croyez en rien avant que ce ne soit officiellement démenti". Claud Cockburn
jeudi 24 juin 2010
mercredi 23 juin 2010
Ne me libérez pas .....
Michel Vaujour (né le 16 janvier 1951 à Saint-Quentin-le-Petit, Ardennes1) est connu pour ses cinq évasions. En 1986, il s'évade de la prison de la Santé avec un hélicoptère piloté par son épouse. Cette évasion inspire le film "La fille de l'air" avec Béatrice Dalle. Il est repris quelques mois plus tard au cours d'un braquage. Il est alors blessé par balle à la tête. Il sort du coma hémiplégique. Il est finalement libéré en 2003, après avoir passé 27 ans en prison dont 17 à l'isolement, grâce à l'obtention d'une remise de peine record de 16 années. En 2009, il est le sujet du documentaire de Fabienne Godet intitulé "Ne me libérez pas, je m'en charge."
mardi 22 juin 2010
jeudi 17 juin 2010
mercredi 16 juin 2010
Mille chemins

"D'abord le tronc, puis les branches maîtresses qui cherchent chacune de leur côté, puis les branches secondaires qui naissent des précédentes mais divergent sur un point, émettent un autre avis, enfin les plus hauts rameaux qui raclent la peau du ciel : autant de tâtonnements, d'essais, d'échecs, mille chemins inventés pour aller vers la lumière.
Ce n'est pas seulement un arbre, c'est un conseiller qui nous instruit par sa manière d'aller tout en hésitations et ruptures -- vers le Très-Pur. "
Christian Bobin
lundi 17 mai 2010
L'enseignement
Rendons ainsi hommage au feu de la vérité, qui brûle le faux comme du bois sec, ne laissant intacte que la rayonnante unité de sa nature propre.
mercredi 12 mai 2010
Bouillonnement de la Source

Du lilas fleuri
à l'éclat du nouveau-né
Du coucher de soleil
à la décrépitude du corps agé.
Bouillonnement de la source
en perpétuel mouvement.
Une vague qui monte
une vague qui descend.
L'impermanence accueillie
dans la permanence du
Regard.
Pur Regard
n'est jamais né
Immortel
Intemporel
Insaisissable
Étonnement
Silence
Ta grand maman,
Rencontre avec Krishnamurti

Ainsi, nous voici devant un des problèmes majeurs : la mort. Pour comprendre cette question, non pas verbalement mais en fait, je veux dire pour pénétrer en toute réalité le fait de la mort, on doit se débarrasser de tout concept, de toute spéculation, de toute croyance à son sujet, car toute idée que l’on peut avoir là-dessus est engendrée par la peur.
Déchirée dans ses contradictions, cette existence est con- tenue dans le cercle de ses exigences et de ses obligations, des plaisirs qu’elle recherche et des souffrances qu’elle fuit. Nous sommes entièrement absorbés par un vide intérieur que l’accumulation de possessions matérielles ou mentales ne peut jamais combler. Dans cet état, la question de ce qu’est la mort ne peut pas se poser, parce que la question de ce qu’est la vie ne se pose pas.
On ne discute pas avec la mort corporelle. Et pourtant, seuls ceux qui savent mourir d’instant en instant peuvent éviter d’entreprendre avec la mort un impossible dialogue. En cette mort perpétuelle est un perpétuel renouveau, une fraîcheur qui n’appartient pas au monde de la continuité dans la Durée.
Ce texte est un extrait rédigé à partir des notes prises au cours d’une semaine d’entretien avec Krisnamurti. Il l'a lu et corrigé lui-même. On peut y voir une mise au point d’une des pensées les plus originales qui soient et peut- être une sorte de testament spirituel. Pour lire cet entretien exceptionnel réalisé par Carlo Suarès suivez ce lien :
http://www.tai-chi-gong.org/reflexions.htm
lundi 10 mai 2010
LE YOGA DE LA NON-DUALITÉ

LE YOGA DE LA NON-DUALITÉ
une expression du shivaïsme tantrique cachemirien
avec
ÉRIC BARET
pour la joie de ne rien être
« Une personne ne peut pas pardonner, parce qu’une personne ne vit que par la mémoire. Elle a besoin d’un passé, d’un futur.
ENTRETIENS PUBLICS
Centre Vox Populi
550, rue Saint-Zotique Est • Métro Beaubien
Coût : 20 $
Centre Saint-Pierre
1212, rue Panet, Montréal • Métro Beaudry
Coût : 20 $
Du vendredi 18 juin, 9 h au dimanche 20 juin 2010, 16 h 30
L’Instant Présent
9823, boul. Saint-Laurent
Renseignements généraux : 514 793-9423
Site Web : www. bhairava.ws
samedi 10 avril 2010
Tai Chi

Le vide

'La roue est formée de trente rayons autour d'un moyeu
Mais c'est le vide central qui fait rouler le véhicule.
On creuse l'argile pour faire un vase
Mais c'est du vide que dépend l'usage.
Une maison est percée de portes et de fenêtres
Mais ce sont ses vides qui la rendent habitable.
Ainsi se sert-on de ce qui est
Grâce à ce qui n'est pas'.
Lao Tseu
jeudi 1 avril 2010
Le chemin

Jusqu'où était-il prêt à aller ?
Pouvait-il le décider ?
Il marchait, marchait,
les pas se succédaient
sur le chemin qui s'ouvrait à lui.
La voie baignée de lumière,
le but plongé dans l'obscurité.
Il marchait, marchait
suivait les pas, ses pas.
Esclave ou libre, on ne saurait dire,
quelques fois le bavardage lui tenait compagnie,
et ensuite le silence venait
au bout des questions sans réponses.
Ce n'était pas la solitude ni la plénitude
Il ne savait pas les mots
les mots du geste sans direction.
Ce n'était pas l'ignorance ni la connaissance
plutôt un espace invisible, insaisissable, innommable.
Sans conviction, il marchait les pas dans les pas
porté par un souffle subtil
quidé par l'évidence.
Une colline se présenta
qu'il escalada avec entrain
la sève montait en lui, l'enthousiasme aussi.
Au sommet, la beauté l'éblouit,
Il sourit, les yeux amoureux
Il offrit les fruits qui s'étaient créés en lui
dans la dynamique du mouvement libre d'intention.
C'est alors que le soleil se retira,
les couleurs se mirent à changer
et la colline s'offrait à la descente.
Alors il l'a suivi jusqu'au creux du vallon.
Une noirceur immobilisa ses pas, il se reposa.
Et il compris qu'il était allé au bout de sa vie.
Il se réjouit alors de n'avoir point résister.
La conscience de chaque pas
lui aura donné du pep dans le soulier,
une joie sans raison.
La rivière se creuse un lit dans la terre.
L'homme aussi.
mercredi 31 mars 2010
Silence

''Entre la terre et le ciel, une échelle. Le silence est au sommet de cette échelle. La parole ou l'écriture, si persuasives soient-elles, n'en sont que des degrés intermédiaires. Il faut n'y poser le pied que légèrement, sans insister.
Parler, c'est tôt ou tard faire le malin. Écrire, c'est tôt ou tard faire le malin. À un moment ou un autre. Inévitablement. Irrésistiblement. Seul le silence est sans malice. Le silence est premier et dernier. Le silence est amour''.
Christian Bobin
dimanche 28 mars 2010
Tristesse, sentiment ultime

Extrait du livre
«Le seul désir. Dans la nudité des tantra»
par Eric Baret
La tristesse est une des émotions profondes et il faut la garder sans objet. La tristesse ou mélancolie est un des sentiments essentiels. Une sorte de pressentiment de la tranquillité. Profondément, c'est sentir que ce que l'on cherche n'est pas atteignable dans les situations objectives. Je sens que, quoi que je fasse, la motivation qui me dirige, qui est unique et qui est celle d'être tranquille, ne trouvera pas son achèvement.
Lorsque vient une forme de maturité, cette tristesse est constamment là car, quoi que je fasse, je sais que je ne trouverai pas ce que je prétends trouver. La tristesse dans ce sens-là est une forme de maturité. Quand on connaît cette tristesse, on ne peut plus tomber amoureux. Tomber amoureux serait prétendre, encore une fois, que je vais pouvoir trouver quelque chose quelque part, ce qui est impossible dans la maturité. Dans cette tristesse, il ne reste plus aucune place pour l'attente d'une quelconque satisfaction dans le monde objectif, dans le monde phénoménal.
Quand je vois clairement qu'aucune situation phénoménale ne pourra jamais me satisfaire, que je vis avec cette constatation, cette tristesse devient un alanguissement, un pressentiment. Ce n'est plus la tristesse de quelque chose qui manque, mais c'est comme un parfum auquel petit à petit le nez se fait. Au début, le parfum est dans l'espace, on ne peut pas sentir d'où il vient, puis peu à peu on décèle son origine.
Quand on a la maturité de garder la tristesse, il se produit une certaine remontée à la source. Mais les gens qui constamment nient la tristesse, qui tombent amoureux, qui s'extasient de ceci ou de cela ne peuvent jamais remonter à la source. Ils ont cet alanguissement sur le moment, puis ils nient son authenticité en pensant de nouveau qu'une relation, qu'une situation, que quelque chose va les accomplir... Vient un moment où on ne nie plus cette tristesse.
Il n'y a rien qui puisse nous faire aller en l'avant. Quoi qui se passe, c'est la même chose. Il n'y a plus de dynamisme intentionnel. Il y a un dynamisme organique, parce que la nature de la vie, c'est l'action, mais il n'y a rien qui nous fait bouger vers quelque chose. A ce moment-là, cette tristesse devient une vraie tristesse. Et elle se révèle être un chemin, comme une fumée que l'on suit, qui va ramener vers ce qui est pressenti... Cela devient une nostalgie. Mais la moindre trahison de cette nostalgie, penser que ceci ou cela va me satisfaire, me ramène à la confusion.
Selon l'approche indienne, la tristesse est le sentiment ultime. C'est le sentiment de la séparation. Toute la musique indienne est fondée sur le sens de la séparation. Dans l'art de la miniature des contreforts de l'Himalaya, on voit souvent Radha en train de chercher Krishna.
L'émotion de base, c'est la tristesse. Cette tristesse ne laisse aucune place pour quelqu'un d'autre, aucune place pour tomber amoureux d'autre chose. Cette tristesse brûle toutes les situations objectives. Plus aucune attente n'est possible... A ce moment-là, cette tristesse se transforme de manière alchimique en pressentiment non-objectif. Il n'y a pas de direction à ce pressentiment qui devient une manière de vivre, qui ne laisse plus aucune place pour un dynamisme d'aller quelque part, d'attendre, d'espérer. Cela, c'est la vraie tristesse.
Mais tant que l'on est triste de quelque chose, triste parce que quelque chose n'est pas là ou que quelque chose est arrivé, on nie cette vraie tristesse. Alors on reste collé à la tristesse, qui devient une forme de poison pour le corps, pour le psychisme, pour la pensée. C'est dans cette conviction qu'il n'y a rien pour moi dans les situations objectives que cette tristesse se transmue en pressentiment.
Il n'y a rien à faire pour cela; c'est une maturation. Je ne peux pas mûrir volontairement, mais je peux me rendre compte de ma non-maturité. Je peux me rendre compte que je suis constamment attiré par ceci, par cela, que constamment j'essaie de créer une relation, de maintenir une relation, d'espérer une relation, de vouloir arrêter une relation, de vouloir ceci, de vouloir cela, de me trouver comme ceci, comme cela, de penser que finalement, peut-être quand j'aurai fait ceci, atteint cela, cela ira mieux. C'est une prétention, une négation du pressentiment profond qu'il n'y a rien qui puisse me satisfaire. Quand je nie ce pressentiment en attendant quelque chose qui puisse me satisfaire, la vie est misérable. Lorsque je vois clairement ce mécanisme en moi, alors la tristesse n'est plus triste. Elle devient un pressentiment, un jeûne du coeur.
La compréhension qu'il n'y a rien pour moi dans le monde objectif est un jeûne de la pensée. Mais le plus important est le jeûne du coeur: la tristesse. Je ne me cherche plus dans l'émotion. La seule émotion que je veuille, c'est cette tristesse et ce pressentiment. Il n'y a aucune ramification objective, aucune direction pour moi...
Être ouvert à la tristesse est la fidélité à la réalité de l'instant. Débarrassé de toutes ses attaches intentionnelles, cette tristesse s'effondre dans notre écoute. Fidélité sans objet à l'essentiel. Larmes de joie.
Jai Sat Chit Anand
samedi 27 mars 2010
Tai Chi Chat

Aux aguets
Oreilles pointées
Nez sous le vent
Attentif
Silencieux
Présence totale
De ma fenêtre je le vois
Flairer sa proie
Derrière le buisson
Frémissant
Frétillant
Le moment venu
Il se lance et
Rate son coup
Il sort de là
Reprend son chemin
Présence totale
Attentif
Facile la vie de chat
L’humain s’y perdrait dans l’analyse de l’échec
Dans les frais de psychologie
La compréhension du manque et du deuil
Cette histoire le tiendrait occupé des années
Compliqué la vie d’un humain
La présence à l’instant
Apparaît
Dans l’absence du moi
Le chat n’est pas un chat
Il EST
Simplement
Sans commentaire
L’humain s’acharne à être quelqu’un
Un moi séparé
Mieux, moins, plus, autrement, ailleurs, hier, demain
Son acharnement l’épuise, mais il ne lâche pas
Il y tient
Et ça le tient
Dommage, son manque de vigilance lui fait manquer tous les coups
La seule cible possible et inévitable est la souffrance
Là, il sait y faire
Totalement
Le chat attentif à ce qui est
L’homme obsédé par ce qui devrait être
Le chat ronronne
Pendant que nous râlons sur ce qui manque
Goûter un instant la vie simple
Marcher comme un chat
Tai Chi
vendredi 26 mars 2010
La souffrance
jeudi 25 mars 2010
Lettre à ma mère
Sur ton visage
Sur le mien
Le même éclat
Éclat de joie
Plus le temps
Plus de temps
Que l’instant
Présent
Vivant
C’est Cela
Cela est
Et
C’est bien suffisant
Merci Paulo
De me ramener à Cela qui se perd dans le temps.
Ta mémoire a foutu le camp
Tu as perdu le fil
Et tu es redevenu la petite fille
Celle qui s’est cherché toute sa vie
Et qui était piégé dans le temps,
Endormie dans les histoires.
La mémoire
T’as permis de fonctionner
Comme elle le fait pour nous tous encore.
Mais, de ta résidence tu nous rappelles
Que la vie est au-delà
Des rôles que nous jouons
Et des mots pour se dire, se raconter, se justifier.
Tu nous offres le grand témoignage
Le plus grand
Que la vie est hors du temps
Que la mémoire, le futur
Aident au fonctionnement de la vie
Mais que ce n’est pas la vie.
La réalité est ce qu’elle est,
Pas l’idée qu’on en a.
Comme un enfant tu ne penses pas ta vie, tu la vis.
Comme c’est beau et simple.
L’enfant comme le vieillard est plus proche de la réalité
Plus vivant que les bien pensants qui t’entourent
Prisonniers de leurs désirs imaginaires.
En te regardant, je ne sais pas vraiment
Qui est le plus misérable ?
Qui est le plus vivant ?
Qui est le plus confus ?
Y’a pas à savoir n’est-ce pas ?
Le sourire sur ton visage
Est la plus belle chose qui me soit donné de voir
Et quand tu dis : je t’aime,
C’est le plus beau son qui me soit donné d’entendre.
C’est un privilège de te visiter.
Merci
Merci d’Être
Merci d’être là
Luce
16-01-2010
''La maladie d'Alzheimer enlève ce que l'éducation a mis dans la personne et fait remonter le coeur en surface''Christian Bobin