dimanche 24 octobre 2010

As it is

dimanche 17 octobre 2010

Ne bougez plus !

Ne bougez plus !

S’il est une habitude mentale, c’est de tenter d’échapper à la réalité concrète.
Au nom d’une insatisfaction, d’un manque ou d’une attente qui semble inacceptable, la pensée en refus va créer un désir : transformer ce qui est.
L’espoir d’un changement va naître et mettre en action le mouvement d’aller vers, faisant perdre à celui qui l’anime, son statut originel d’Immuable. Les qualités naturelles de sérénité et de paix feront place à l’agitation, la nervosité, l’incompréhension et parfois au désespoir.
Ce désir de transformation est un leurre, un choix que le mental inflige. Plutôt que d’accepter ce qui est, il se propose par l’imaginaire de virtualiser l’existence et ainsi évite de la vivre telle qu’elle est.
Sortir de l’immobilité intérieure engendre la tension.
Rester dans l’immobilité intérieure, témoin de ce qui est, permet d’être indépendant d’un mental qui ne cesse de vouloir ce qu’il n’a pas, repousse ce qui lui déplaît et oblige en une course folle à la réalisation des désirs.

Ne transformez rien, ne changez rien, ne bougez plus.

Voyez l’œuvre de perfection s’accomplir d’elle-même.
Contemplez.
Contemplez la performance miraculeuse de l’intelligence Divine, indépendante de toute volonté humaine.
Contemplez le PARFAIT de votre vie, contemplez le PARFAIT en action par amour pour vous.

Ne cherchez plus la transformation, laissez la venir à vous.
Ne cherchez plus à vous transformer, laissez vous transformer.

Pascal Pichaud

vendredi 8 octobre 2010

mercredi 6 octobre 2010

Perfection

La lutte entre le pour et le contre,
voilà la maladie du coeur!
Ne discernant pas le sens profond des choses,
vous vous épuisez en vain à pacifier votre esprit.

Perfection du vaste espace,
il ne manque rien à la Voie, il n'y a rien de superflu.
En recherchant ou en repoussant les choses,
nous ne sommes pas en résonance avec la Voie. 

Un maître Tch'an

dimanche 3 octobre 2010

Pur regard

S’étonner d’un trèfle à 4 feuilles n’a rien d’étonnant.
Qu’un trèfle à 3 feuilles nous touche, voilà ce qui étonne.

L’extraordinaire est dans l’ordinaire.

Regarder est un don.

Quand le passé et le futur se meurent dans l’instant, 
nous est donné la grâce de voir.

Le temps disparu, la distance effacé, 
ne reste plus que la chose regardée, 
sans personne qui regarde.

Union, communion, pur regard, joie.

Ce sont les idées, les images, les concepts 
qui nous voilent la réalité. 
Les savoirs nous éloignent et nous séparent.

Épuré des mémoires accumulées, sans connaissance, 
sans vouloir, sans désir, 
l’être humain s’étonne et s’émerveille. 
Ce qui est là le captive et le fascine aussitôt que 
le « ce qui devrait être » le lâche.

L’enfant en nous sait cela.

Mais l’adulte s’obstine à vouloir savoir des choses. 
Il tient à ses idées et c’est cela qui le tient.

Regarder ce qui empêche de regarder, 
un défi ?
Non, un jeu.

Jouons. 

;-)uce