Personne ne parvient au sommet de la plus haute montagne.
Personne ne comprend ce lieu mystérieux.
Ni Bouddha, ni Dieu.
Aucun saint, aucun sage ne peut l’exprimer
Par la vertu de l’éloquence, ni même par le silence.
Etudiant profondément et poussant loin nos recherches
Que nous arrivions en ce lieu,
Même si nous regardons tout le jour,
C’est comme si nous n’avions pas d’yeux.
Même si nous écoutons toute la nuit,
C’est comme si nous n’avions pas d’oreilles.
Mélodie d’une harpe sans corde,
Ou d’une flûte sans trou,
Cette musique émeut les cœurs les plus froids,
Son harmonie bouleverse l’esprit le plus ironique.
Le sujet et l’objet disparaissent tous deux,
L’activité des phénomènes et la profondeur de la sagesse
S’assoupissent.
Il n’y a plus d’anxiété, de projet, de calcul,
On ne pense plus.
Le vent tombe, les vagues disparaissent,
L’océan se calme.
Avec le soir, la fleur se referme, les gens s’en vont,
Alors la paix de la montagne devient profonde.
dans 'La pratique du zen' , de Taisen Deshimaru
Personne ne comprend ce lieu mystérieux.
Ni Bouddha, ni Dieu.
Aucun saint, aucun sage ne peut l’exprimer
Par la vertu de l’éloquence, ni même par le silence.
Etudiant profondément et poussant loin nos recherches
Que nous arrivions en ce lieu,
Même si nous regardons tout le jour,
C’est comme si nous n’avions pas d’yeux.
Même si nous écoutons toute la nuit,
C’est comme si nous n’avions pas d’oreilles.
Mélodie d’une harpe sans corde,
Ou d’une flûte sans trou,
Cette musique émeut les cœurs les plus froids,
Son harmonie bouleverse l’esprit le plus ironique.
Le sujet et l’objet disparaissent tous deux,
L’activité des phénomènes et la profondeur de la sagesse
S’assoupissent.
Il n’y a plus d’anxiété, de projet, de calcul,
On ne pense plus.
Le vent tombe, les vagues disparaissent,
L’océan se calme.
Avec le soir, la fleur se referme, les gens s’en vont,
Alors la paix de la montagne devient profonde.
dans 'La pratique du zen' , de Taisen Deshimaru