et vitaminiques, tout cela a pour véritable effet de stimuler nos propres mécanismes de survie, ceux qui
sont intérieurs à chaque cellule et qui font partie du patrimoine organique de l’être. La chimie, le repos,
la psychothérapie, la fantaisie, la beauté, l’amitié, l’amour, la nature et l’expression servent tous à
animer et à stimuler ces mécanismes si précieux. Ces éléments agissent comme autant d’environnements
bénéfiques vis-à-vis d’une guérison qui vient de l’intérieur. Voilà pourquoi il ne saurait y avoir de
formule magique émanant de l’extérieur. Une fois que l’on a mis en place le cadre guérisseur qui nous
convient, il faut par la suite compter sur ses propres ressources, cultiver ses états intimes, activer
le plus de joie possible et faire confiance à la vie.
Nous cherchons à l’extérieur le coup de baguette magique. Mais il vient de l’intérieur.
La maladie sert justement à éveiller le magicien de la vie dont les ressources dorment, négligées.
Je ne sais pas pourquoi il est si difficile de se convaincre d’une telle chose.
Sans cesse, je dois me le rappeler à moi-même. Sans cesse. Le mécanisme consistant à chercher de l’aide
à l’extérieur est si fort que l’on oublie avec la plus grande facilité du monde que les sensations d’amour,
de paix et de liberté intérieure constituent les agents de guérison les plus puissants.
Extrait du livre Revivre
Guy Corneau
Guy Corneau